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ACTUALITÉS :
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DISCOGRAPHIE :
- Gestes et chemins : Henri Roger. Improvisations piano solo
- Untranslatable Signs : Henri Roger
- Ouïr-Voir. Ouïr-Voir 2. Ouïr-Voir Hlysnan-See : Trois albums de la série "Ouïr-Voir" + Vidéos Henri Roger
- Triptiks : Henri Roger
- Minimal Click : Henri Roger
- Remember What Never Happened : Henri Roger
- New Silences : Henri Roger
- Semper L0-FIdelis : I Burtuoni. Marcel Bataillard-Henri Roger
- Wordless Answers : Henri Roger
- Phi Effect : Henri Roger
- About the Whole Note : Henri Roger
- SoundsXels : Henri Roger
- Play The Piano Drunk Like A Percussion Instrument Until The Fingers Begin To Bleed A Bit : Magic Band Of Gypsys : Joëlle Vinciarelli, Philippe Robert, Henri Roger
- Variables : Henri Roger
- Syllepsis : Henri Roger (Uvi-Ircam piano préparé)
- Untamed Stones : Henri Roger
- Interlaced Memories : Henri Roger
- In Silence the Earth Knows : Henri Roger
- Shade Without Shadow : Henri Roger
- Cracks to Infinity : Henri Roger
- Circles Expansion : Henri Roger
- Flexile Colors : Henri Roger
- Arbre évasif : Jean-Marc Foussat et Henri Roger
- The Death Of Waves : Julien Palomo et Henri Roger
- D’une couleur rouge tendre : Jean-Marc Foussat et Henri Roger
- "Transplutonian O Noise" + "Near a Lake" + "Stadium Choir Adagio" : Henri Roger
- SimpleThings4Fun : Henri Roger
- Courants de loques et de vents : Jean-Marc Foussat et Henri Roger
- I Burtuoni : Marcel Bataillard et Henri Roger
- Free Vertical Compositions : Henri Roger
- Mourim : Jean-Baptiste Boussougou et Henri Roger
- Géographies des transitoires : Jean-Marc Foussat et Henri Roger
- Instead of a Nap : : Henri Roger drums percs solo
- Speed : Noël Akchoté and Henri Roger
- Shlouwarpch ! : Augustin Brousseloux et Henri Roger
- Siderrances : : Noël Akchoté et Henri Roger
- Sunbathing Underwater : : Henri Roger piano solo
- Parce Que ! : Eric-Maria Couturier, Emmanuelle Somer, Henri Roger, Bruno Tocanne
- Parole Plongée : : Benjamin Duboc, Didier Lasserre, Henri Roger
- No Meat Inside : François Cotinaud, Barre Phillips, Henri Roger, Emmanuelle Somer
- When Bip Bip Sleeps : The SéRieuse Improvised Cartoon Music Quartet. Eric-Maria Couturier, Emilie Lesbros, Henri Roger, Bruno Tocanne
- Exsurgences : Henri Roger piano solo
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Exsurgences
Improvisations libres au piano, avec pour thème de départ les eaux souterraines et leurs mouvements vers la surface, enregistrées au Studio 26 à Antibes en février 2012.
L’album est constitué d’un vinyle et d’un DVD contenant des improvisations différentes.
Lesvidéos et la pochette sont réalisées par l’artiste peintre et vidéaste Anne Pesce.
La pochette contient un entretien avec Philippe Robert, auteur de "Musiques Expérimentales" (Le mot et le Reste).Label : Facing You / IMR
Distribution : Musea.Souffle Continu, Paris..Les Allumés Du Jazz.Improjazz.iTunes
"Exsurgences" player.
Chronique CultureJAZZ Février 2013
Henri Roger a comme devise une phrase d’Henri Michaux : "Va assez loin en toi pour que ton style ne puisse pas suivre". Et il va loin, audacieux, téméraire en créant son propre label "Facing You" (soutenu par IMR). Il publie cet étonnant projet "Exsurgences" contenant un DVD et un vinyle 30cm où Il improvise sans autre support que son inspiration très riche. Un superbe travail d’artiste et de pianiste (qui a également inspiré la vidéaste Anne Pesce). Oui, il va loin et on le suit !
Bonne idée : l’interview dans la pochette du 30cm !
Culturejazz, février 2013.Chronique Le Son du Grisli Février 2013
Dans la pochette de ce LP, livré avec un DVD contenant des films de l’artiste Anne Pesce, le report d’une interview d’Henri Roger par Philippe Robert nous explique le parcours pour le moins iconoclaste de ce musicien. La pop des années 60, la chanson avec Catherine Ribeiro, l’improvisation jazz avec Paul Rogers et Jean-Louis Méchali…
Encore aujourd’hui, ce bouillon de culture travaille Henri Roger. Dans les impressionants solos de piano d’Exsurgences, on sent avant toute autre chose un véritable amour du jeu libre. D’une touche à l’autre, de gauche à droite et de droite à gauche, le pianiste fait tourner un manège à sensations impressionniste, minimaliste, expressionniste… Avec une aisance de voltigeur, Henri Roger remonte l’histoire de son instrument et les personnages qu’il fait tourner ont pour noms Debussy, Satie, Kremsky, Coltrane, Taylor, Schlippenbach, Jarrett… Et Ran Blake, ô combien. Une galerie que l’on voit défiler comme sous hypnose et qui laisse sur son passage des couleurs qui ne sont autres que celles de ce grand autoportrait d’Henri Roger.
Héctor Cabrero, février 2013. Le Son du GrisliChronique JazzColours avril 2013
È facile perdersi dentro un piano solo come questo di Henri Roger, polistrumentista francese di recente in duo con Bruno Tocanne, ma da tempo fra le figure di rilievo dell’avanguardia jazz francese. Viene da pensare all’irruenza di Cecil Taylor, mitigata però dal classicismo di Keith Jarrett spoglio dei condizionamenti della tradizione, al delicato lirismo di Bill Evans mediato dalla im maginifica narratività di Matthew Shipp, con un pizzico di quell’irriverente libertà tipica di pianisti europei d’avanguardia come Alex von Schlippenbach, e del romanticismo burbero di Paul Bley : questo per avere un’idea del musicista e di questo suo interessante album. Solo un’idea, giusto perché Henri Roger, che fra le proprie influenze annovera anche Ligeti e Messiaen, è un po’ di ciascuno ma va oltre tutto questo, una possibile mediazione più che una irraggiungibile sintesi. Non nuovo alle uscite in solitaria, questo “Exsurgences” giunge quinto dopo “Energies Douces”, “Rythmigration”, “Imprudenses” e “Hyperkinezik” : si tratta di un lavoro composito, costituito da un Lp in vinile, con un lungo brano sul lato A e tre sulla facciata B, ed un Dvd dove la musica di altri 5 pezzi si materializza in al- trettanti video ad opera dell’artista Anne Pesce, autrice pure della copertina. Tema del disco, le acque sotterranee ed i loro tragitti verso la superficie. Così le idee di Roger gorgogliano in modo naturale dalla tastiera, le sue dita scorrono rapide e spensierate sul pianoforte, acce
lerano fino ad un punto, un nugolo, una figura o anche una pausa, le mani si incrociano, si sollevano leggere, le corde risuonano, le armonie si librano, sostenute e rilasciate dal pedale, le note si staccano, si identificano individualmente, sgorgano dai tasti, tracciano linee e vaporizzano colori : chine in chiaroscuro, graffiti a tinte morbide, acqueforti, pastelli dai toni acidi. Il tempo è elemento elastico, uno dei vantaggi del piano solo, respiro simbiotico dell’anima dell’esecutore/creatore, e vi subentrano gli stati d’animo da cui ha origine la musica, introspezione, ricerca, attesa, liberazione. Molto ben riuscita anche la sinestesia fra musica e video, il primo, Exsurgences #1, un viaggio di quasi mezz’ora attraverso un mappamondo che ruota seguendo a tempo le tappe di un verosimile tour ; Exsurgences #2 scruta il cielo da una terrazza fra un’alba timida ed un abbacinante tramonto ; Exsurgences #3, fisso sui solchi di un vinile che scorre quasi al ritmo dei bollori del piano ; Exsurgences #4, refrattario e rumoristico come le tre sequenze di immagini da una corsa in auto ; ed infine un meditativo e paesaggistico Exsurgences #5, che gioca sulle sfumature del “far della sera”. Autodidatta, attivo da oltre trent’anni, con quest’album Roger s’impone all’attenzione degli amanti dell’improvvisazione pianistica senza rete più che della critica : e sarebbe ora di concedere ad un musicista così genuino il rico noscimento che merita._An.Te.
JazzColo[u]rs| aprile ’13Chronique dans Maître Chronique juin 2013
When Henri Roger doesn’t sleep…
J’aime bien les gens un peu foufous, et tout particulièrement les artistes qui osent s’affranchir des contraintes économiques du quotidien pour assouvir leurs passions et permettre à leurs rêves de se matérialiser : par exemple en vous balançant, à quelques mois d’intervalles, deux trente-trois tours. Oui oui, vous avez bien lu : des trente-trois tours ou, si vous préférez, des vinyles, ou des LP comme on disait autrefois pour montrer qu’on s’y connaissait en anglo-saxonneries. Et pas des galettes ultra-légères qui se gondolent à Venise ou ailleurs, telles celles qu’on avait vu apparaître dès la fin de l’année 1973, dans la foulée de la première crise du pétrole et de la terrible "Chasse au Gaspi" pompidolo-giscardienne. Non, je vous parle de disques bien épais, droits dans leurs deux sillons (un par face, comme vous ne l’ignorez pas), des vrais, des costauds, des rigides qui sentent l’eau de Cologne et qui ne ploient pas du bec et sont, à leur façon, un sacré pied de nez aux téléchargements de tout poil et autres musiques dématérialisées, quand elles ne sont pas écrêtées (un sujet que ne manquera pas d’aborder un jour l’inénarrable Laurent Coq, ce qui serait anatomiquement logique, soit dit en passant). Ici, on n’oublie pas que si la musique s’écoute, elles nous touche aussi en se laissant toucher, en acceptant de sentir sa pochette délicatement caressée par des mains avides de palpation durable et de palpitation tactile. L’objet, nom d’un disque, ça peut vouloir dire quelque chose encore ! C’est un compagnon qu’on fait entrer chez soi, auquel on réserve une place unique, à l’abri dans un rayonnage cosy où peut régner parfois, sachons-le, la dictature péremptoire d’un double classement par genre et ordre alphabétique et d’où il sera extrait à intervalles réguliers dans un cérémonial que nous envient sans oser se l’avouer les assoiffés du peer to peer (qu’on peut traduire par pair à pair, et non paire à paire comme le redoute tant la terrifiante Christine B.).

Oui, mesdames et messieurs, lecteurs et lecteuses, j’ai fait récemment l’acquisition, en m’abreuvant directement à la source de leur géniteur, de deux bons vrais albums noirs d’un diamètre de trente centimètres qu’on pose sur un plateau qu’une platine s’obstinera à faire tourner à la vitesse précise de trente-trois révolutions par minute. Cerise sur le gâteau, ces disques chéris font l’objet d’un élégant conditionnement, tout en subtils reflets et transparences et le plaisir d’arriver accompagnés, l’un d’un DVD, l’autre d’un CD, malicieusement glissés dans la pochette bien trop spacieuse pour leur carrure d’ablettes. Preuve que pour fidèle qu’on soit aux désormais ancestrales galettes, on n’en est pas moins en prise directe avec les technologies du moment. Encore que… DVD, CD, tout cela sent le présent parfumé au passé, mais c’est une autre histoire qu’on appelle le futur. Et je lis ici ou là, sous la plume virtuelle de quelques prétendus experts de la chose marketée, qu’il existerait encore une niche pour ce genre de produits. Une niche… faut vraiment avoir été façonné par une école de commerce ruineuse pour proférer ce genre d’inepties.
Je ne sais pas si le pianiste guitariste improvisateur et homme pétri d’humour Henri Roger vendra beaucoup de ses Exsurgences solitaires ni de sa SéRieuse Improvised Cartoon Music enregistrée par un quatuor joyeusement allumé sous le titre évocateur de When Bip Bip Sleeps, mais je me permets de lui souhaiter d’en écouler des milliers (allons, ne soyons pas chiche et pourquoi mégoter ? Que ces albums s’envolent par millions dans la stratosphère des acheteurs incontinents que nous fûmes dans notre jeunesse et qu’ils déversent sur le musicien des torrents de pièces d’or…) afin que, sans trop attendre, le monsieur nous fourbisse vite un troisième volet musico-pétrolifère que je m’empresserai de lui pré-commander à l’instant même où il nos fera l’amabilité d’en signaler la possible existence…
Quoi ? Henri Roger, vous ne savez pas qui est ce monsieur ? Tsss tsss tsss, pas sérieux tout ça ! Bon, je suis de bonne humeur alors j’essaie de vous résumer le personnage que j’ai tendance à considérer comme un type un peu génial, totalement singulier parce qu’amateur de musiques plurielles, épris de libertés (le s, c’est fait exprès), imprévisible, inventeur improvisateur, une sorte de Tryphon Tournesol des portées, un autodidacte zébulon qui goûte également aux délices du dessin. Bref, une petite mine d’or à lui tout seul, dont le talent est aussi d’apprendre à celui qui l’écoute d’aller au-delà des conventions stylistiques pour se laisser guider vers un monde onirique et bigarré - qui n’exclut pas une part d’introspection, en témoignent ses élégantes Exsurgences - dont l’idiome le plus couramment parlé est la surprise. Toutes ces indéniables qualités sont fort bien présentées sur son site Internet dont, vous le devinez, l’apparence est, comment dire, sui generis.
L’an passé, j’avais salué du côté de chez Citizen Jazz les belles embardées d’un duo formé avec le toujours juste Bruno Tocanne, dont la batterie attentive était un écho stimulant aux élancements de la guitare et du piano. Ce Remedios la Belle, librement inspiré des 100 ans de solitude de Gabriel Garcia-Marquez, avait vu le jour sur le Petit Label dont les pochettes sont, soit dit en passant, de miraculeux petits trésors cartonnés.
Deux LP, donc. Le premier, Exsurgences, est pour Henri Roger l’occasion d’une confrontation avec lui-même au piano. Côté vinyle, quatre mouvements, dont l’un occupe à lui-seul la première face ; côté DVD, cinq autres déclinaisons, illustrées par une travail vidéo d’Anne Pesce, qui a réalisé par ailleurs la très belle pochette. Musique entêtante, presque hypnotique, ample et généreuse, aux couleurs du soir. Pas exactement celle qui illustrera vos prime time druckerisés, mais tout juste celle dont vous aurez besoin pour comprendre que l’ailleurs est souvent meilleur et, surtout, pourvoyeur de ces discrètes richesses dont vous n’auriez pas forcément soupçonné l’existence et qui vous deviennent comme une nécessité au moment où elles s’ouvrent à vous.
Beaucoup plus “chien fou” est le quartet qu’a composé Henri Roger pour délivrer sa SéRieuse Improvised Cartoon Music : on y retrouve avec plaisir Bruno Tocanne, ainsi qu’Éric-Maria Couturier au violoncelle et Émilie Lesbros chargée de la voix et d’une énigmatique boîte à sons. Cinq aventures sur un CD, quatre autres sur le 33 tours, le tout baptisé When Bip Bip Sleeps et, si l’on voulait résumer, un foutraque feu d’artifice sonore où le célèbre coyote aurait bien du mal à poser la moindre patte sur le Road Runner. On a plutôt l’impression qu’il s’en est coincé une ou deux dans une prise de courant : imaginez la bestiole tout ébouriffée, la langue pendante et les yeux exorbités, et vous aurez une idée assez précise de ce à quoi vous pouvez vous attendre au moment où le bras articulé et sa pointe en diamant auront atterri sur le champ vinylique et libéré le ploc annonciateur du son gravé. Ce détournement sonore animé ressemble à s’y méprendre à une joyeuse entreprise de démolition des repères, sa succession d’explosions et de chausse-trapes est un étourdissement, certes pas à mettre d’emblée au cœur des oreilles élevées dans la douceur ouatée des musiques attendues, mais il constitue un tel vecteur d’éveil qu’on se surprend, après une immersion prolongée dans un monde aussi affolé, à imaginer qu’il ne se passe plus rien.
Voilà donc, en quelques lignes - merci d’être parvenus jusqu’à l’ultime paragraphe - une proposition pré-estivale de dépaysement musical dont vous reviendrez tout bronzés de l’intérieur, chargés d’une dose salutaire de vitamine D pianistique. Henri Roger et sa bonne pharmacie sont à vos côtés, vous allez vite vous sentir beaucoup mieux. Vous m’en prendrez un comprimé avant chaque repas !
PS : Bruno Tocanne me souffle dans l’oreillette que les deux disques dont il est question ici sont disponibles chezInstant Musics Records. Il a bien raison le bougre !Chronique All About Jazz. Eyal Hareuveni. Août 2013.
Self-taught French pianist Henri Roger’s set of solo piano free improvisations is spread across a DVD directed by video artist Anne Pesce, and also on vinyl. These nine improvisations, all numbered as "Exurgences 1" to "9," have a similar dense and restless character.
Roger explores the sonic possibilities of piano keyboard, stressing the lower range as he sustains these sounds and forms a dramatic and intense, string of continuously colliding overtones. The first and longest improvisation, the 28-minute "Exurgences 1," sounds as if Roger is not attempting to structure it in any binding form, but just lets the sounds flow in an intuitive manner, deliberately not attaching himself to any sonic occurrence—slowing the pace and softening its strict atmosphere only in its last minutes. The accompanying video, showing straight lines between specific locations all over a static black and white globe, adds little to the sonic experience, and after a while becomes redundant.
The following improvisations and their accompanying videos offer additional yet different aspects of mostly static, monochromatic sonic and visual experiments. The "Exurgences 2" is lighter, with a changing urban landscape captured at different times of the day, while "Exurgences 3" is more tight and nervous, with a view of vinyl turning around.
The fourth improvisation stands out as the most arresting. Roger uses the piano strings as a percussive surface and the percussive sounds that he produces from rubbing and plucking the strings correspond with the conventional keyboard playing, creating a nuanced, mysterious texture, accompanied with a changing landscape view from a driving car. The fifth, spare improvisation, emphasizes again the accumulative, meditative effect of exploring the overtones.
The other four improvisations, documented on the vinyl, continue in a similarly restless vein, mainly "Exurgences 6," with over 16 minutes of dense sonic investigation of clusters of chords. But these improvisations also suggest changing moods and colors, like the "Exurgences 7," which even has a surprisingly emotional, balladic touch, or the minimalist "Exurgences 8." The final, short and melodic "Exurgences 9" even sounds as though it was influenced by the solo piano excursions of Keith Jarrett.
Comprehensive and challenging, yet often too long, Exsurgences is an investigation into the form of free improvisation.
Eyal Hareuveni.All About JazzChronique de Stef Gijssels pour Freejazzblog septembre 2013
Henri Roger - Exsurgences (IMR, 2012) ****
Henri Roger is a self-taught pianist, guitarist, drummer and composer with a long track record in modern music, and if I’m not mistaken, this must be his fourth solo piano album. This one is vinyl only, with an accompanying DVD. The theme of this album is the way of underground water as it moves up to the surface.
The A side is quite exploratory, with the artist nervously conjuring up dark phrases with increasing intensity, alternated with interesting moments of almost percussive lyricism. It an eclectic improvisation, not really jazzy, not classical either, but a very honest and cautious journey of musical reflection.
The B side is at times more romantic, calm and introspective in a Jarrett mode, but then with a little darker edge to it.
The DVD is actually longer than the LP, with the visual part consisting of videos by Anne Pesce, evocative accompaniements, ranging from a long travel around a globe, visiting just dots of unrelated cities to high speed travel in a car without being able to see too much what’s happening. All videos can be viewed here.
Stef GijsselsFreejazzblog - Remedios la belle : Henri Roger et Bruno Tocanne
- Imprudenses : Henri Roger piano solo
- Hyperkinezik : Henri Roger piano solo
- Acouphenia : Henri Roger. Electro Improvisations
- In Ze Tower : Henri Roger Home Studio
- Telepatik Jam : Henri Roger Home Studio
- Energies Douces. Rythmigration : Henri Roger. Piano Solo
- Images : Henri Roger. Pôle Records.
- Jazz Rust : Pouaz"rlk
- Une journée anonyme : Duo Rythmigration. Henri Roger et Ismael Robert
- Le son d’une seule main : Duo Rythmigration. Henri Roger et Ismael Robert
- Musique écrite et improvisée du début du XXIè siècle du moyen pays niçois : Compagnie So What
- Muses et modèles, no dogme : Compagnie so what
- L’amour aux nus : Duo piano voix avec Catherine Ribeiro
- Manipulsations : avec Paul Rogers, Jean Louis Méchali
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BIOGRAPHIE. ENTRETIENS. TEXTES :
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DIGITAL ART : : "Possibles partitions". "PiXXXLS"
Créations Abstract Contemporain Numérique
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STREAMING Et DOWNLOADS : : Une sélection de musiques des albums parus sur Facing You / IMR, le Petit Label, Believe.
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DOCUMENTS PHOTOS :
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VIDÉOS "Ouïr-Voir" - "Exsurgences" : : "Ouïr-Voir" série de vidéos expérimentales de Henri Roger
"Exsurgences" vidéos de Anne Pesce pour l’album piano solo "Exsurgences"
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INSTANT MUSIC RECORDS : : .
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