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    • Mourim : Jean-Baptiste Boussougou et Henri Roger

      Mourim

      Jean-Baptiste Boussougou est né au Gabon, Henri Roger en Egypte.
      Deux pays et un continent qui évoquent de grands espaces, des sons et des silences.
      Jean-Baptiste Boussougou a invité Henri Roger à le rejoindre et à improviser à partir de quelques thèmes et sonorités qu’il crée avec le oud, le ngoni, le ney, la senza, la boîte à tonnerre, la contrebasse et la voix.
      Le titre de l’album et sa musique sont inspirés du mot Mourime (coeur, avec coeur en Punu, langue parlée au Gabon)
      C’est un rapprochement de deux vies pour la musique, une fusion d’imaginaires liés aux mémoires et au présent de chacun.
      Echanges sonores parfois gais, parfois mélancoliques, joués à partir d’ éléments traditionnels vers des libertés créatives et d’autres grands espaces. 

      Enregistré au studio 26 Antibes par Fred Bétin les 15 et 16 juillet 2015
      Mixage par Maïkôl Seminatore à The Border Studio en septembre 2015
      Mastering par Marwan Danoun au studio Galaxy en septembre 2015.

      L’album sort en octobre 2015 chez Facing You / IMR. Distribution Musea, Instant Music Records, les Allumés du jazz ,Souffle Continu,Improjazz.
      iTunes : Mourim


      "Mourim" Podcast Elsa Boublil France Inter 6 novembre 2015.

      Gregory Porter Liquid Spirit Decca/ Blue note

      The Gerry Mulligan Quartet Bernie’s Tune (Jerry Leiber Bernard Millard, Mike Stoller) coffret Jazz from America, disque Vogue, Sony Music

      Las Hermanas Caronni La mélodie des choses album Navega Mundos Adani

      Monk At Newport 1963 et 1965 blues coffret Thelonious Monk, The Compltet Columbia Albums collection, Sony Music

      Mourim (JB Boussougou Henri Roger) : Prends moi dans tes bras, IMR

      Art Blakey A night in Tunisia Art Blakey’s Jazz messengers

      Das Kapital Webstern album Kind of Red Label Bleu

      YOM Brown Le silence de l’Exode Decca

      Lester Young New lester leaps in, Les chefs d’oeuvre de Lester Young vol. 1, Sony Music

      Dorantes, Renaud Garcia-Fons album Paseo a dos, e-motive records.

      JazzOcentre novembre 2015

      Un black, un blanc. Un même élan musical « avec coeur »
      (« mourime », en langue punu du Gabon). « Mourim » est inspiré, traversé, illuminé, par ce battement vital.

      La trame de cet album, d’une délicatesse sans pareille, a été tissée à partir de thèmes composés par Jean-Baptiste Boussougou, contrebassiste et multi-instrumentiste né au Gabon. Henri Roger, pianiste et multi-instrumentiste du moyen pays niçois, et lui ont laissé libre cours à leurs talents d’improvisateurs, pour sculpter cette trame en de fines silhouettes évocatrices.

      Beau, sensible, humain, et réconfortant. C’est ce qu’offre avec une générosité sans limites le dialogue de ces deux musiciens, de ces deux âmes qui modèlent, ensemble, un univers que n’aurait pas renié un Petit Prince : des dessins esquissés sur le sable, une lumière liquide, un froissement d’aile au creux de l’oreille…

      Ce qui surprend le plus, à l’écoute de cette construction improvisée, c’est de ne pas être surpris, justement. Mais plutôt bercé, promené, plongé par ce chant à deux voix dans un monde connu et inconnu à la fois, une découverte en douceur, sans heurt, sans peur.

      L’impression que laisse « Mourim », surtout, c’est celle d’une rencontre riche, complice, d’un dialogue fraternel, aimant. Une source d’apaisement qui touche « au coeur ».
      lapieblesoise JazzOcentre

      Pjinvestigation.ch. Novembre 2015

      Une grande découverte : "Mourim" album tout récemment sorti de Jean-Baptiste Boussougou et Henri Roger. J’ai entendu le titre "Prends moi dans tes bras" sur France Inter. Grande émotion.
      Brigitte Mari

      Musiques Buissonnières novembre 2015

      Dire qu’Henri Roger est prolifique relève de l’euphémisme. Sa discographie s’enrichit à une vitesse étonnante et les références du label Facing You / IMR se multiplient comme d’autres, en des temps plus reculés, multipliaient les petits pains. Comptez une dizaine d’albums en un peu plus de trois ans et vous prendrez la mesure de la créativité d’un multi instrumentiste (pianiste et guitariste au premier chef) qui paraît ressentir la nécessité de fixer ses belles rencontres musicales. Si vous êtes un lecteur, même occasionnel, de mes Musiques Buissonnières, vous n’ignorez pas que j’accorde la plus grande attention à son travail. Je vous ferai grâce d’une biographie qu’il vous sera toujours possible de découvrir en faisant un petit tour sur son site internet et résumerai le personnage en le qualifiant d’activiste des musiques improvisées.
      Depuis quelque temps, Henri Roger s’adonne à l’exercice du duo selon un rythme qui connaît une accélération notable au cours de la période récente : avec Bruno Tocanne (Remedios la Belle), Noël Akchoté (Siderrances, Speed), Augustin Brousseloux (Shlouwarpch !), Jean-Marc Foussat (Géographie des Transitoires). Rien que des personnalités singulières pour une série d’explorations où l’inattendu le dispute à l’écoute attentive du comparse. Des voyages musicaux pas forcément de tout repos, mais à chaque fois un rendez-vous honoré avec tous les amoureux de la découverte.
      Avec Mourim, on retrouve une fois encore Henri Roger en duo, avec le contrebassiste (mais pas seulement) Jean-Baptiste Boussougou. Leur déclaration d’intention est d’une grande simplicité : une invitation faite par ce dernier au pianiste « à le rejoindre et à improviser à partir de quelques thèmes et sonorités créés avec un oud, un ngomi, un ney, une senza, une boîte à tonnerre, une contrebasse et une voix ». L’énoncé des instruments laisse rêveur et augurer d’une multiplication des couleurs et des parfums lointains, en provenance de la mémoire de deux hommes épris de liberté.
      Improviser, vraiment ? On peut en effet se poser la question tant cette rencontre musicale (et bien plus que cela, car on ressent à l’écoute de Mourim l’intensité d’une profonde vibration, celle d’une aventure appelée amitié) paraît fusionnelle, comme si Jean-Baptiste Boussougou et Henri Roger avait reçu cette musique en levant les yeux vers le ciel, découvrant ainsi une partition céleste et lumineuse qu’il ne leur restait plus qu’à déchiffrer ensemble. J’allais dire « main dans la main », mais il faudrait plutôt écrire « dans un émouvant cœur à cœur ». Que les amis du pianiste cités un peu plus haut me pardonnent cette remarque, mais avec ce disque d’une limpidité confondante, dont il émane un sentiment de paix, on se dit que cette nouvelle association tutoie les anges et la beauté, comme rarement Henri Roger a pu y parvenir au cours des années passées. Il s’est vraiment passé quelque chose les 15 et 16 juillet 2015, lors de la naissance de cet enregistrement au Studio 26 d’Antibes.
      Il est dit qu’en Punu, le langage oral du Gabon dont Jean-Baptiste Boussougou est originaire, le mot « mourime » signifie « avec cœur ». Il ne fait aucun doute que son battement est entré en résonnance directe avec celui d’Henri Roger, lui-même natif d’Egypte. On en vient aussi à penser qu’en ces jours ensanglantés, Mourim a des allures de chant d’espoir, dans chacune de ses notes mais aussi pendant les silences que les deux musiciens savent ménager, au plus profond de leur dialogue, et qui sont le témoignage le plus abouti du respect de l’un envers l’autre. Un espoir qui est aussi, comme beaucoup d’autres aujourd’hui, à comprendre comme un acte de résistance.
      Je viens d’essayer de vous parler d’un disque magnifique. C’est peut-être une erreur de ma part car il n’est jamais aisé d’évoquer l’indicible. Or Mourim fait à l’évidence entendre, avec ses manières feutrées et elliptiques, par sa grande traversée de tous les états de l’âme humaine, une musique de l’indicible. Il porte l’Afrique en lui, certes, mais au-delà de ses sources, il tisse une toile généreuse à même d’unir les femmes et les hommes de bonne volonté. Pour cette seule raison, il faut l’écouter, encore et encore.
      Denis Desassis Musiques Buissonnières

      CultureJazz novembre 2015

      Ce disque est comme une oasis dans l’abondante discographie récente du pianiste-guitariste Henri Roger. Après une longue traversée des territoires fragiles et incertains de l’improvisation totale, il dialogue cette fois avec le contrebassiste poly-instrumentiste gabonais Jean-Baptiste Boussougou. Si l’improvisation est toujours dominante, elle se construit sur des éléments mélodiques traditionnels. La musique multicolore née de ce dialogue fructueux est d’une grande sensibilité poétique et humaine.
      Thierry Giard CultureJazz

      Soundofmusic décembre 2015

      Une très belle chronique de Thomas Millroth dans Soundofmusic (Suède)
      http://www.soundofmusic.nu/recensio...

      Traduction en "français" par Google :
      "Je lis dans l’enveloppe des informations trop rares pour le titre Mourim est dérivé du mot pour le cœur des Punu, une langue parlée au Gabon. À certains égards, alors déjà ce duomusik ont ​​eu leurs contours. Jean-Baptiste Boussougou joue de la basse, oud, ney, piano à pouces. Henri Roger joue du piano jazz.
      Le mélange est un étrange mélange de différentes directions musicales. Parfois, ça sonne comme le vieux Archimède baignoire, par exemple, lorsque Boussuougou jouant du oud dans le paragraphe "Peul". Il se balance comme dans la danse médiévale, elle se balance comme une chanson de la liberté africaine. La musique se déplace autour et autour de la danse du cercle. Bientôt fredonner avec Boussougou et la chanson se déplace tourbillon plus en plus dense. Une sorte de minimalisme Afrique de l’Ouest. Il est simple et forte.
      Je aime beaucoup chanter fervente Boussougous, même si je ne comprends pas toujours ce qu’il chante, même si il choisit chiffres simples et répétitives. Ils ont toujours tissés ensemble avec Rogers de piano jazzy continuellement. Parfois, je suis un peu fatigué de nombreux personnages et des courses régulières, ce qui est un jazzpianistisk commun. Mais Boussougou toujours enregistrer ces longörer, car il ne semble pas se soucier de ce que cela implique domaine public. Il tapote les mélodies, les tours et détours que les explorateurs les plus curieux d’une tradition différente de la sienne.
      Bien que je ne sais pas si elle est sa tradition. Pour cela est en effet incroyable jeu de basse, juste que desaturate, fåtoniga et précis, ce qui est si difficile, où les cordes et le corps de l’instrument commutateurs expressions. Il chante avec la base et obtenir Roger à danser au clavier. Simplement oser être simple et ne pas penser tellement de jazz admiré finesse.
      Seulement entendre comment Boussougou entonnent avec sa voix, qui entre dans le chant de gorge de "Massalia" les tambours grondent et Roger assis plinkar avec. Il est cruel, et chaque note pèse une tonne, mais planant comme des nuages ​​dans le ciel. Groovy sorte qu’il ne sera pas dans le rythme moyen.
      Voix Artiste Boussougou en soi rend le disque à une bonne affaire. Les deux voix et les instruments. Les deux chants d’oiseaux et la méditation. Ceci est une sorte de musique du monde que de la musique seule. Les moments heureux d’or sont fréquents. Mon conseil est que cet album va durer de nombreuses années et il peut résister à des charges d’écoutes."

      Nouvelle Vague. Janvier 2015

      ★★★★☆
      Je vous propose en ce début d’année, où nos oreilles sont encore fraiches, de vous essayer à la musique improvisée. Ne fuyez pas ! Il ne s’agit pas du tout comme vous pourriez l’imaginer d’une musique hermétique où seuls les musiciens s’amusent. Chacun des onze thèmes de cet album a été proposé par le multi instrumentiste gabonais Jean Baptiste Boussougou. Parfois quelques simples notes ou une petite phrase musicale, Henri Roger, longtemps pianiste de jazz, et JP Boussougou laissent ensuite parler leurs inspirations, leurs sensibilités, laissent courir leurs mains sur le piano ou la guitare pour l’un, sur les cordes de la contrebasse (avec et sans archet), du oud, du ngoni, du ney pour l’autre. Un voyage musical vers l’Afrique mais l’auditeur attentif ira aussi loin que son imaginaire le conduira.
      Jacques Lerognon.Nouvelle Vague

      Valon kuvia -blogi. Jukka Piiroinen 28/01/16

      Ranskalainen pianisti Henri Roger on tullut minulle tutuksi tinkimättömänä free jazzia ja nykymusiikin elementtejä yhdistävänä taiteilijana. Valon kuvia -blogissa on ollut aiemin esittelyssä kolme Rogerin levyä ; pianotriolevy “Parole Plongée”, maalaustaiteesta innoitusta ammentava ”Parce Que !” ja pitkälti elektronisen nykymusiikin puolelle menevä ”Géographies des transitoires”.
      Tuoreimmalla levyllään ”Mourim” Roger soittaa yhdessä gabonilaisen basistin Jean-Babtiste Boussougoun kanssa ja uutuus poikkeaa yleisilmeeltään aikaisemmista. Levyn nimi on gabonilaista punun kieltä ja se tarkoittaa suurinpiirtein ”sydämellä”. Levy on nimetty osuvasti, sillä duon pääosin lempeän melodinen musiikki yhdistää valloittavalla tavalla jazzin ja afrikkalaisen musiikin vaikutteita.
      Hieman yllättäen löydän duon levollisesta vuoropuhelusta myös pohjoismaisen jazzin sävyjä. Kun Boussogoun kauniisti jousella soittama kontrabasso liittyy mukaan levyn herkällä avausraidalla ”Prends moi dans tes bras” (eli ”Ota minut syliin”), mieleen nousee väistämättä muistumia Bobo Stensonin ja Anders Jorminin musiikista.
      ”Mourim” on pitkälti improvisoitua musiikkia, joka levittää ympärilleen valoisan ja lämpimän tunnelman. Alla olevan kautta pääsee mukaan tunnelmaan ; levyn avausraita kun on poikkeuksellisen hieno esitys. Toisella videolla Boussogou ja Roger kertovat tarkemmin levytyksestä ja sen taustoista.
      Valon kuvia -blogi


      Traduction Google :

      Pianiste français Henri Roger I sont devenus des éléments de free jazz et la musique contemporaine intransigeants familiers comme un artiste fédérateur. Light Pictures blog a été aiemin présentation de trois plaque Roger ; un album de trio avec piano "Parole Plongée", peinture inspirant "Parce Que !" et en grande partie va côté de la musique contemporaine électronique, "Géographies des transitoires" .Retour ligne Automatique
      Dans le dernier album "Mourim" Roger jouer le long d’un bassiste gabonais Jean-Baptiste Boussougoun avec nouveau et différent de l’aspect général que le précédent. Le nom de l’album est la langue de punun gabonilaista et il signifie à peu près « cœur ». L’album porte bien son nom, comme le duo principalement de la musique mélodique douce combine de manière captivante de jazz et de musique africaine vaikutteita.Retour ligne automatique
      Assez étonnamment, je trouve le dialogue réparateur duo entre les tonalités de jazz nordiques. Lorsque Boussogoun ressort magnifiquement jouent contrebasse rejoint le morceau d’ouverture sensible du disque "Prends moi dans tes bras" (ie, "Prends-moi dans tes bras"), l’esprit monte inévitablement à réminiscences Bobo Stenson, Anders Jormin musiikista.Retour ligne automatique
      "Mourim" est en grande partie la musique improvisée, qui se répand autour d’une atmosphère lumineuse et chaleureuse.

      Salt Peanuts, Eyal Hareuveni, 08 / 2016

      Jean-Baptiste Boussougou was born in Gabon. Henri Roger was born in Egypt. Both live today in France. Boussougou is a double-bass player and multi-instrumentalist known for his work with the Afro-jazz Trio Diwan. Roger is a self-taught free improviser who plays on the piano, guitar and sometimes the drums, known for his collaborative work with like-minded French improvisers as bass player Benjamin Duboc, drummer Didier Lasserre and guitarist Noël Akchoté.

      Boussougou invited Roger to improvise on a set of themes that he composed and evoke Africa large spaces, sounds and silences. The album title and the music was inspired by the word « Mourim », heart in punu, the spoken language in Gabon. The duets are very emotional, bringing to mind cherished personal memories and reflecting on ancient musical traditions but are not defined by any geographical boundaries or bind by cultural conventions. Boussougou playing, on the double bass and other African and Middle-Eastern instruments, is earthy and rhythmic, following clear story-like narratives. Roger abstracts the melodic veins of these pieces with his free-flowing and economic approach and subtle sonic searches.

      Some pieces stand out. The enchanting « Peul », where Boussougou plays the oud, reminiscens the seminal work of the great Nubian-Egyptian oud player Hamza El Din, and the title-piece, with Boussougou again on the oud, sound as a heartfelt homage to music of Tunisian oud player Anouar Brahem. « Kamélé », a duet of tortured electric guitar and the bowed West-African string instrument, ngoni, is the most intriguing-experimental one here. The sing-along, rhythmic « Brise lunaire » brings to mind the collaborative trio Codona (with Collin Walcott, Don Cherry and Nana Vasconcelos). The closing piece, « Zirk », where Boussougou plays the ney flute, sound as a peaceful and compassionate prayer.

      Beautiful and moving.

      Eyal Hareuveni
      Salt Peanuts

      Mozaïc Jazz. Olivier Acosta. 26/01/16

      Oh là là, que cette rencontre est belle !

      C’est Jean-Baptiste Boussougou, que je découvre avec délice, qui en est l’initiateur. Quelle riche idée de convier Henri Roger pour converser librement autour de compositions du contrebassiste-mais-pas-que.

      Il y a une sorte d’évidence dans la manière qu’ont les deux musiciens de faire rentrer en résonnance leurs univers respectifs. Leurs cultures, devrais-je dire. Cela tient probablement à ce que l’un comme l’autre ont le souci de la projection de leur musique, du rapport de leur jeu au silence. Boussougou, dans toute sa contemporanéité, ne cherche pas à gommer ses racines, et son jeu (sur les différents instruments) comme sa voix évoque les rythmes et les chants du continent africain, avec selon les plages un groove qui invite à la danse, où une épure dans le chant qui renvoie aux scansions nocturnes. Henri Roger, lui, est habitué à effleurer le silence, à y porter des éclairages. Mais il sait aussi l’emplir, le charger, y déverser des torrents de notes. Tous deux connaissent quoi qu’il en soit sa valeur, et c’est la première chose qui interpelle à l’écoute de Mourim. Nulle saturation ici, mais un échange serein entre deux musiciens aux idiomes différents dont on perçoit cependant un lointain lien de parenté, de par le continent dont ils sont originaires, probablement (Jean- Baptiste Boussougou vient du Gabon et Henri Roger d’Egypte), mais aussi de par la musique qu’ils jouent et son histoire. Les racines sont communes, même si tous deux ont emprunté, dans l’arborescence, des trajectoires différentes.
      Les deux musiciens proposent des interprétations très libres de compositions de Boussougou basées sur des musiques traditionnelles. A partir de ce point de départ, Henri Roger a improvisé, apposé ses propres couleurs, avec un propos autant impressionniste qu’aventureux. Jean-Baptiste Boussougou reste quand à lui garant de la mélodie et de la pulsation des morceaux (terme que je n’utilise pas pour son allusion percussive, mais parce qu’il désigne un mouvement vital). Il utilise des instruments différents en fonction des idées qu’il a à exprimer. Si cela apporte de la diversité en matière de sons, de timbres et d’expression, le propos reste centré et cohérent.

      Il faut entendre avec quelle justesse le pianiste tisse des trames harmoniques inattendues derrières la flûte (ney) aérienne et poétique de Boussougou sur « Zirk ». Il faut écouter la contrebasse battre comme si elle était le cœur du piano sur « Prends-moi dans tes bras », les développements naturels qui dénotent une profonde empathie sur « Brise lunaire », la beauté hypnotique de morceaux axés sur des motifs répétitifs comme « Retour » ou « 4NP », le charme sableux de « Peul » ou « Mourim ». Il faut se laisser happer par cette musique façonnée conjointement par deux conteurs qui alternent avec beaucoup de goût les instants suspendus et les prises de risques.

      C’est très beau, de bout en bout. Mourim signifie « Avec cœur », et l’intention était à travers ce disque de véhiculer des sentiments positifs, de parler d’amour, de tolérance, de paix. C’est ce qui jaillit constamment de cette musique, interprétée avec tendresse mais non dénuée d’aspérités. On a bien besoin en ce moment de bonnes intentions et de bonnes vibrations comme celles-ci.
      Vous pouvez vous procurer cet album sur le site du label IMR/ Facing You. Il est de ceux qu’on n’est pas pressé de ranger sur l’étagère…
      Mozaïc Jazz. Olivier Acosta

      CultureJazz. Florence Ducommun. 28/01/16

      CultureJazz Vitrine de 6 disques janvier 2016
      Le pianiste Henri Roger est un boulimique insatiable. Ce disque en duo avec le contrebassiste Jean Baptiste Boussougou suit de deux mois à peine le précédent sorti en octobre avec Jean-Marc Foussat intitulé Géographie des Transitoires, qui est également remarquable. Tous deux d’ailleurs sur le label « Facing You » (tout un programme !) créé par Henri Roger qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de duo. Que ce soit précédemment avec le batteur Bruno Tocanne ou le guitariste Noël Akchoté, c’est chaque fois un plat délicat et plein de poésie, avec un grand sens de l’improvisation et un exemple d’écoute et d’ouverture à la présence de l’autre. En l’occurrence dans ce disque, il dialogue avec Jean-Baptiste Boussougou, artiste né au Gabon, qui utilise non seulement sa contrebasse mais aussi le oud, le ngoni, le ney, la senza, la boîte à tonnerre et sa voix. C’est ce dernier qui a proposé tous les thèmes à partir desquels ils conversent. Le titre du disque est tiré d’un mot gabonais (dialecte punu) signifiant « avec cœur » et comment ! Je me souviens avoir passé une soirée délicieuse à écouter ces deux musiciens qui m’ont fait battre le cœur plus vite et emmenée très loin à la croisée de leurs origines éloignées (Henri Roger est né en Égypte).

      Le concept d’improvisation pourrait rebuter, il n’en est rien ici, car j’y ai entendu en fait une conversation de haut vol, une improviversation ou convervisation si on veut jouer sur la contraction des deux mots, où l’un commence la phrase et l’autre la termine, dans une simplicité et clarté que déjà la belle pochette épurée du disque laissait prévoir. Un chant cœur à cœur parlant le même langage universel, celui de la musique, messager de paix que certains s’emploient aujourd’hui à détruire. Alors oui, on aime et on se fait l’émissaire de ce face à face porteur d’espérance !
      CultureJazzFlorence Ducommun

      Improjazz Marc Sarrazy février 2016

      « La rencontre est belle et vise l’essentiel : mourim (le coeur en punu -la langue parlée au Gabon).
      Hormis sur une pièce où il s’empare de sa guitare électrique, Henri Roger est au piano.
      Le Gabonnais Jean-Baptiste Boussougou est lui souvent à la contrebasse, à la voix et aux effets sonores, mais aussi, selon les morceaux, à l’oud, au ney, au piano à pouces, au ngoni et à la boîte à tonnerre.
      Enregistré en studio en juillet 2015, ce disque propose onze ballades unies par des sentiments de tendresse et de sérénité, onze errances musicales qui ne cherchent aucunement à donner de quelconque leçon : simplement elles sont, se contentent d’être et sont contentes d’être ; simplement dire la joie du jeu, l’excitation du voyage inconnu, la jubilation de la découverte, ensemble.
      Avec l’autre, on va plus loin encore.
      Cette rencontre traduit tous ces sentiments en musique, librement : besoin de larguer les amarres, de sillonner les abords d’un fleuve d’Afrique Noire, de marcher seul sur l’asphalte de la ville ou de rien faire d’autre que contempler, cette musique n’est pas d’un seul continent, gomme l’idée de frontière, cette musique est universelle.
      A noter que les effets technologiques utilisés par Boussougou sont saupoudrés dans la discrétion,
      n’abiment jamais le discours au contraire, ils en enrichissent les différentes facettes.
      D’essence jazz, enraciné dans les musiques traditionnelles mais tourné vers le présent, vers l’instant, Mourim distille de l’enchantement, de l’émerveillement.
      Ce qui compte beaucoup en ces temps ravagés que nous vivons. »
      Marc Sarrazy. Improjazz no222. Février 2016

      Sunship février 2016

      Il faut toujours faire confiance à Henri Roger dans ses rencontres.
      Le pianiste et guitariste nous livre avec une régularité temporelle que lui seul maîtrise de nouveaux témoignages de ses pérégrinations musicales. La dernière, Mourim, nous permet d’entendre à ses côtés le multi-instrumentiste (y compris la voix, instrument à par entière dans cette panoplie) Jean-Baptiste Boussougou qui apparaît dans notre viseur avec force clignotant.
      Incroyable Henri ! On l’avait laissé à dresser des cartes de cocagne luxuriantes avec Jean-Marc Foussat, et le voici à mesurer un autre espace temps avec un musicien dont les racines africaines teintent l’album d’instruments traditionnels tel le n’goni ou le piano à pouce (Sanza, Kalimba, Likembe, tu dis ce que tu veux ;-) ) sans jamais se situer vraiment.
      La musique improvisée de Roger et Boussougou est sans territoire fixe, sans région définie. Et le piano d’Henri Roger nous livre un aspect de sa personnalité qu’on soupçonnait mais qui ne se montrait guère : une douceur et une sérénité rare que l’humour et la fougue masquait parfois, comme une humble pudeur.
      Les voici en plein jour, et l’air frais lui va bien au teint.
      La musique de Mourim est avant tout profondément universaliste, comme en témoigne l’usage par Boussougou d’instruments d’autres méridiens (le ney perse et le oud arabe…) pour parler pourtant le même langage, un propos qui caresse le silence ("Un oiseau sur ta tête") ou féraille doucement avec le piano tout en restant gracieux en toute circonstance ("Piano piano à pouce"). Elégant.
      Evidemment, un morceau comme "Peul" dit d’où il vient.
      On entend quelques rythmiques classiques d’Afrique de l’Ouest, voir mandingues, mais elle sont jouées au oud comme pour brouiller les cartes ; doublées au piano, les cordes du oud se griment parfois en kora, mais une kora qui file vers d’autres harmonies où l’on pourrait déceler quelques poussières d’Europe Centrale. On est déboussolé mais séduit, persuadé que les deux improvisateurs, eux, tiennent fermement un cap, et que l’issue est vraiment chaleureuse.
      Inconnue au bataillon quelques secondes avant le début de l’album, c’est d’abord la voix de Boussougou qui attire l’oreille : une voix pleine et douce qui psalmodie profondément, accompagnée par un piano étrangement impressionniste, caressant, mélodique, comme peut être on ne l’avait jamais entendu chez Henri. "Prends moi dans tes bras" est une invitation à la placidité.
      Il fait froid dehors, la pluie tambourinne mais vous avez un café chaud.
      C’était exactement les conditions d’écoute, et c’était un miroir.
      Arrive la contrebasse.
      Boussougou joue entre autre cordes, de la contrebasse, et même remarquablement. Elle est un contrepoint parfait à la voix, aussi douce à l’archet bien que sondant les graves, et d’un groove limpide lorsque viennent les pizzicati. Le duo ne cherche pas à exprimer une idée complexe ou toute sortes d’abstractions.
      Ils chroniquent doucement le temps qui passe avec précision, sans recherche aucune de préciosité inutile. Les compositions de Boussougou permettent à Roger de retrouver ce goût pour le jeu brut, qu’on retrouve dans le beau titre "Massalia". On est absolument sous le charme de ce disque qui a cette petite touche d’étrangeté indispensable.
      Mourim, lorsqu’il se dote d’un "E" final (mourime), veut dire coeur en punu, une langue bantoue qu’on retrouve au Gabon. Du coeur, les deux musiciens en ont à offrir, et ils en ont à se donner mutuellement. Un coeur qui aime à palpiter dans des contrées oniriques joliment brumeuses dans lesquelles on aime se perdre.

      Sun Ship

      ImproSphère. Lucie Verdier. 20.01.16

      Le poly-instrumentiste Henri Roger, lumineux improvisateur ayant su creuser le sillon des musiques libres - libre dans son sens le plus noble - signe ici un opus plutôt différent de ceux auxquels il nous a habitué.
      La quête de Roger, toujours sincère, nous a souvent transporté ("Manipulsations", "Remedios la belle",etc.) d’univers en univers, diversité et qualité au rendez-vous.
      Ici, il rencontre le contrebassiste poly-instrumentiste gabonais Jean-Baptiste Boussougou.
      Dialogue à bâton rompu, autour d’improvisations prédominantes certes, où la musique se décline aussi en de nombreux éléments mélodiques traditionnels .
      Reflet d’une rencontre chaleureuse et "vraie", "Mourim" dépose une lumière bienfaisante dans nos oreilles. D’utilité publique !
      Lucie Verdier. ImproSphère

      performArts, Géraldine Martin, juin 2016

      Mourim signifie « avec cœur » en Punu, une des langues parlées au Gabon, le pays d’origine de Jean-Baptiste.

      La musique de Mourim est bel et bien jouée « avec cœur ». À sa source, Henri Roger, piano et Jean-Baptiste Boussougou, contrebasse, voix, ney, oud, piano à pouces, N’gony.
      Ces deux improvisateurs hors normes avaient déjà tenté l’aventure de cette rencontre en live lors du festival Baoù Expérience organisé à Saint-Jeannet, qui se déploie autour du geste improvisé et de la pluridisciplinarité artistique (Il y avait aussi entre autres, Serge Pesce, Emmanuel Somher, Julien Perez et deux artistes plasticiennes). Aujourd’hui, ils posent d’avantage les choses et consolident cet élan mais cette fois, dans la formule instrumentale si belle du duo qui permet les prises de risque mais aussi un dialogue fructueux, laissant la part belle à la finesse d’écoute et à un réel échange. Ils nous livrent ici ce disque intensément touchant…

      « Mourim » laisse se côtoyer, de manière intime, musiques traditionnelles, improvisées, jazz et couleurs contemporaines. Chaque morceau dessine des paysages sonores différents du fait de cet instrumentarium varié, riche d’évocations. On connaissait Jean-Baptiste à travers sa contrebasse surtout. Avec ce disque, il dévoile ses multiples facettes. On découvre cette voix, claire et chaleureuse, qui porte à certains moments l’émotion à ses points culminants. Le toucher, si sensible, d’Henri Roger s’y accorde à merveille. Le pianiste sait également faire résonner toute cette émotion par ses harmonies subtiles et originales, son imagination foisonnante. Et quelques soient les instruments utilisés, tous deux se tiennent attentifs à placer au cœur de la musique, l’instant et sa poésie.

      Mais les mots les plus forts qui restent après l’écoute de ce disque sont Grâce et Sérénité. C’est peut-être aussi ce qu’évoque cette expression « Avec coeur », le point de départ, nous semble-t-il, de toute cette aventure humaine et musicale.

      « Avec coeur » fait également écho à ce qui pourrait définir toute musique dont l’intention procède réellement d’une intelligence de cœur et d’âme et non d’une vague propension à plaire à tout prix aux média, public, programmateurs habitués à la facilité ou sclérosés par le nombre d’entrées à effectuer… Bon, il vaut mieux réécouter Mourim pour se calmer !
      Mais les mots les plus forts qui restent après l’écoute de ce disque sont Grâce et Sérénité. C’est peut-être aussi ce qu’évoque cette expression « Avec coeur », le point de départ, nous semble-t-il, de toute cette aventure humaine et musicale.

      « Avec coeur » fait également écho à ce qui pourrait définir toute musique dont l’intention procède réellement d’une intelligence de cœur et d’âme et non d’une vague propension à plaire à tout prix aux média, public, programmateurs habitués à la facilité ou sclérosés par le nombre d’entrées à effectuer… Bon, il vaut mieux réécouter Mourim pour se calmer !

      Géraldine Martin. performArts

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    • Géographies des transitoires : Jean-Marc Foussat et Henri Roger
    • Instead of a Nap : : Henri Roger drums percs solo
    • Speed : Noël Akchoté and Henri Roger
    • Shlouwarpch ! : Augustin Brousseloux et Henri Roger
    • Siderrances : : Noël Akchoté et Henri Roger
    • Sunbathing Underwater : : Henri Roger piano solo
    • Parce Que ! : Eric-Maria Couturier, Emmanuelle Somer, Henri Roger, Bruno Tocanne
    • Parole Plongée : : Benjamin Duboc, Didier Lasserre, Henri Roger
    • No Meat Inside : François Cotinaud, Barre Phillips, Henri Roger, Emmanuelle Somer
    • When Bip Bip Sleeps : The SéRieuse Improvised Cartoon Music Quartet. Eric-Maria Couturier, Emilie Lesbros, Henri Roger, Bruno Tocanne
    • Exsurgences : Henri Roger piano solo
    • Remedios la belle : Henri Roger et Bruno Tocanne
    • Imprudenses : Henri Roger piano solo
    • Hyperkinezik : Henri Roger piano solo
    • Acouphenia : Henri Roger. Electro Improvisations
    • In Ze Tower : Henri Roger Home Studio
    • Telepatik Jam : Henri Roger Home Studio
    • Energies Douces. Rythmigration : Henri Roger. Piano Solo
    • Images : Henri Roger. Pôle Records.
    • Jazz Rust : Pouaz"rlk
    • Une journée anonyme : Duo Rythmigration. Henri Roger et Ismael Robert
    • Le son d’une seule main : Duo Rythmigration. Henri Roger et Ismael Robert
    • Musique écrite et improvisée du début du XXIè siècle du moyen pays niçois : Compagnie So What
    • Muses et modèles, no dogme : Compagnie so what
    • L’amour aux nus : Duo piano voix avec Catherine Ribeiro
    • Manipulsations : avec Paul Rogers, Jean Louis Méchali
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  • BIOGRAPHIE. ENTRETIENS. TEXTES :
  • DIGITAL ART : : "Possibles partitions". "PiXXXLS" Créations Abstract Contemporain Numérique
  • STREAMING Et DOWNLOADS : : Une sélection de musiques des albums parus sur Facing You / IMR, le Petit Label, Believe.
  • DOCUMENTS PHOTOS :
  • VIDÉOS "Ouïr-Voir" - "Exsurgences" : : "Ouïr-Voir" série de vidéos expérimentales de Henri Roger "Exsurgences" vidéos de Anne Pesce pour l’album piano solo "Exsurgences"
  • INSTANT MUSIC RECORDS : : .
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