Henri Roger piano, Ismael Robert percussions.
Compositions des deux musiciens avec beaucoup d’improvisation.
Inspirée de Keith Jarrett et de Trilok Gurtu leur musique est une véritable
discussion entre amis qui emmène l’auditeur dans des ambiances des mélodies et des rythmes très variés.
Le disque du duo "Une journée anonyme" a eu de très bonnes critiques dans la presse jazz : Jazz Hot, Jazz Mag, Nouvelle Vague.
iTunes

1. Une journée anonyme
2. The Same But Only Poulpe

3. Les fourmis aiment la bière
4. Patio bleu
5. La flûte de honte
6. Aller à Toire et revenir
7. Sa vision sur le mur
8. Noya Mondéa
9. Sous les dunes
10. ABBK

iTunes
Amazon
Fnac

Un échange piano percussions dans un duo mi composé par Henri Roger, mi improvisé par les deux protagonistes.
ça fonctionne bien, les deux musiciens parlent la même langue, avec ce besoin d’aujourd’hui d’aller voir dans plusieurs musiques, mais ça reste du jazz.
Le pianiste semble avoir assimilé Keith Jarrett et Chick Corea entre autres, du moins dans le fonctionnement, tel qu’en témoigne par exemple "Une journée anonyme".
La main gauche fait parfois un admirable travail avec ostinatos qui donnent l’impression d’une contrebasse.
Joli son, belles attaques, phrasé personnel, il sait laisser respirer les notes comme sur "ABBK" sur tempo très lent, comme suspendu.
Une influence Granados, matinée de Ravel sur "Noya Mondéa" très enlevé.
Les figures rythmiques du percussionniste s’entrelacent parfaitement dans le jeu du pianiste.
Il montre ses qualités de soliste dans "Sous les dunes".
Un disque très plaisant qui touche facilement le coeur.

Serge Baudot. Jazz Hot, juillet 2006.

Henri Roger (multi-instrumentiste remarqué aux côtés de Paul Rogers et Jean-Louis Méchali) a monté avec Ismaël Robert (peu connu hors du Sud) un singulier duo à l’esprit voyageur, où dialoguent piano et percussions. L’articulation et le phrasé nets de l’un et de l’autre, pas plus que leur grande rigueur rythmique, n’excluent libertés formelles et embardées. Si l’on cherche des analogies, l’on se réfèrera à ce que faisaient, dans les années 70, Manuel et Patricio Villaroel, voire Bobby Few et Cheikh Tidiane Fall. C’est à dire à un savoureux mélange de jazz décomplexé et de musiques du monde.
Philippe Robert. Jazz Magazine,mars 2006.